Vous avez envoyé des tonnes de lettres de motivation et CV et, ça y est, vous avez enfin un entretien ! Félicitations ! Mais attention, le travail n’est pas fini. Il vous reste cette étape important qu’est la première rencontre avec votre nouveau supérieur hiérarchique. C’est le moment de rentrer en phase de séduction professionnelle et de vous montrer sous votre meilleur jour tout en restant honnête. Le cerveau a besoin de deux secondes seulement pour se faire une idée sur une personne. On vous explique comment les utiliser à bon escient !
Pas d’émotion, pas de mémorisation. Soyez audacieux et mettez toutes les chances de votre côté pour être LE candidat indispensable pour l’entreprise que vous visez. En marquant les esprits, vous maximisez vos chances de faire la différence, surtout si vous n’avez pas toutes les compétences pour un poste. L’humain peut faire la différence.
Soyez sympathique, prévenant et mettez vous en avant de façon raisonnable. Laissez une trace de votre passage dans l’esprit de votre jury, une carte de visite par exemple ou un book différenciant si vous en avez un. Pensez à apporter votre CV et votre lettre de motivation. Si vous avez des exemples de travaux faits précédemment, apportez-les aussi ! Ils permettront de donner un aperçu de votre façon de travailler et de la façon dont vous vous exprimez à l’écrit.
Ne misez pas tout sur votre apparence. Arrivé bien présenté à un entretien ne fait pas tout !
Si vous arrivez en avance à l’entretien et que vous en profitez pour passer des appels dans le hall de l’entreprise accueillante, vous piétinez la moitié de vos chances de faire bonne impression. Saviez-vous que les personnes de l’accueil peuvent parfois faire un reporting de votre attitude avant même le début de votre entretien ? Être courtois peut donc vous permettre de décrocher quelques points. Aussi, pensez à saluer les personnes que vous croisez dans les couloirs, à sourire et à détendez vous pour ne pas paraître stressé devant le recruteur. Quand vous angoissez, votre corps envoie des signaux, même si vous tentez de les masquer.
Au moment de l’entretien, posez les deux pieds bien à plat sur le sol, vos jambes trembleront moins. Installez vous dans une position confortable et ne gigotez pas dans tous les sens. Vous avez les mains moites ? Personne ne le sait, rassurez vous.
Quand la personne qui vous reçoit arrive, saluez la poliment, avec une poignée de main assurée. Précisez que vous êtes ravi d’être là.
Vous devrez peut-être l’ascenseur, moment gênant pour tout le monde. Si le recruteur vous demande si vous avez eu du mal à trouver votre chemin, dites que n’avez pas eu de problème particulier. Inutile de préciser que vous avez tourné une demie heure
Si vous allez avoir du retard, prévenez votre interlocuteur. Un imprévu peut arriver, et le recruteur le sait. La moindre des choses reste toutefois de prévenir celui qui vous reçoit. Ne le faites pas patienter sans le prévenir en amont.
Comme tout, un entretien, ca se prépare. Avant l’entretien, pensez à vous renseigner sur l’entreprise dans laquelle vous postulez. Pour les recruteurs, il n’y a rien de pire qu’un candidat qui ne connaît rien à l’entreprise. Il est important que vous visitiez au moins le site internet de la structure qui vous reçoit. Ne leur faites pas perdre leur temps. Pensez à préparer quelques questions complémentaires sur les missions proposées, sur l’équipe ou tout autre sujet qui pourrait aider à l’entretien.
Anticipez les questions types « quel est votre principal.e défaut/qualité » ou « où vous voyez-vous dans 5 ans ». Ce sont des questions fréquentes, préparez les une fois et vous serez tranquille.
Pour vous aider, nous vous avons listé les questions les plus fréquemment posées par les recruteurs
Répondez au maximum à toutes les questions. Les candidats peu bavards ont tendance à agacer les recruteurs. Sans couper la parole à votre interlocuteur, rebondissez sur ce qu’il dit mais ne vous étendez pas trop non plus. Trouvez le juste milieu !
Ne postulez surtout pas à un poste qui ne vous correspond pas, les recruteurs le verront immédiatement. Idem pour votre CV, ne mentez pas.
Ne vous jetez pas sur les fauteuils, attendez qu’on vous dise de vous assoir. Une fois installé, ne changez pas de position toutes les trente secondes. Pieds au sol, mains installées, ancrez vous dans la pièce. Tenez vous droit ! C’est un critère important et pris en compte par plus de 85% des recruteurs !
Ne parlez pas trop et surtout, ne coupez jamais la parole à la personne qui vous reçoit, même si elle, le fait.
Pensez à soigner votre sortie. Au moment où vous saluez la personne qui vous a reçu, remerciez et soulignez une fois encore votre intérêt pour le poste.
Ce moment peut aussi vous permettre d’échanger de façon un peu plus informelle avec votre interlocuteur. Profitez en pour apprendre à le connaître, depuis combien de temps travaille-t-il dans cette entreprise, comment se passe la vie dans le service, y a t-il des moment de partages entre tous les collaborateurs ?
Après votre retour chez vous, pensez à envoyer un petit mail pour que votre interlocuteur se rappelle de vous et de votre courtoisie. N’hésitez pas aussi à envoyer quelques extraits de vos travaux pour donner un exemple de votre façon de travailler.
Certes, nous vous avons dit qu’il fallait répondre à un maximum de questions, cependant, il y a en quelques-unes auxquelles vous n’êtes pas obligé de répondre.
Toutes les interrogations relatives à
La loi stipule que le recruteur a le droit de choisir le candidat qu’il veut mais ne peut pas pratiquer de discrimination à l’égard d’un candidat à cause « de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son état de santé, de sa perte d’autonomie ou de son handicap, de sa capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français » C. trav., art. L1132-1
Petit détail bon à savoir : Si vous vous êtes senti victime de discrimination à l’embauche, vous pouvez saisir le conseil des prud’hommes selon les articles 225-1 et 225-2 du Code pénal condamnent toute discrimination à l’embauche et punissent leurs auteurs de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende).