Exprimer son désaccord à un interlocuteur n’est pas forcément simple : nous pouvons avoir peur de sa réaction, de son jugement, etc. Nous pouvons aussi avoir à cœur de ne pas dévaloriser la personne, de ne pas la culpabiliser. La communication devient alors délicate.
Face à ces émotions, trois attitudes sont classiquement observées :
Aucune de ces attitudes ne permet d’entretenir sur le long terme des relations satisfaisantes et performantes POUR LES 2 PARTIES.
Quelle est l’alternative ?
L’assertivité : capacité d’exprimer ce qu’on ressent tout en continuant à entretenir des relations satisfaisantes et performantes avec l’autre, en étant prêt à gérer l’hostilité si elle devait advenir.
L’absence de jugement est difficile à atteindre. Une astuce : décrivez ce qu’une caméra peut filmer, un micro peut enregistrer, un compteur peut compter.
J’avais compris que vous m’envoyiez les chiffres avant midi, mais je ne vois toujours rien de votre part dans ma boîte mail.
Votre expression doit être authentique : ni trop peu (pour minimiser) ni trop (pour renforcer). Sinon vous ne serez pas crédible, et donc pas cru.
Je suis furieux(se) et inquiet(e).
Là aussi, soyez authentique et factuel(le). Évitez les généralisations abusives. Parlez de vous plutôt que d’un effet général comme “les clients seront insatisfaits”.
Sans cela, je ne peux pas préparer ma réunion de ce soir.
La demande doit être :
• formulée positivement : dites ce que vous attendez et non ce que vous ne voulez pas ;
• précise et factuelle.
Que me proposez-vous pour la réunion de ce soir ?
Cet accord suit un échange orienté sur la résolution du problème soulevé.
Entendu, j’attends ce document d’ici demain soir pour compléter la présentation.
#ComPositive